M66 : Le grand recalé de l’ONU ou la mascarade dévoilée

M66 : Le grand recalé de l’ONU ou la mascarade dévoilée

Tapis rouge dans leur rêve, moquette interdite. L’ONU a préféré garder ses sièges pour le gouvernement légal et légitime de la République togolaise.

Ils étaient venus pour faire histoire, ils repartent avec des selfies devant le bâtiment.

Alors que la quasi-totalité des associations reconnues pour leur sérieux et leur contribution aux débats internationaux ont pris part aux travaux de la 80ème session des Nations unies, le mouvement M66, conduit par un groupe de blogueurs au passé judiciaire controversé, a vu ses ambitions stoppées net.

Une crédibilité en cause

L’Organisation des Nations unies, soucieuse de préserver la qualité et le sérieux de ses travaux a écarté cette structure qui peine encore à convaincre les togolais. Les slogans tapageurs, les campagnes de communication improvisées et les logos de circonstance n’ont pas suffi à masquer le déficit de crédibilité qui entoure le M66.

De New York aux arrière-salles

Privé d’accès aux enceintes onusiennes, le mouvement se résout à tenir ses réunions dans des bars et restaurants de New York, loin des couloirs diplomatiques où se jouent pourtant les vraies discussions. Un contraste saisissant avec les autres organisations présentes, qui s’illustrent par leur expertise et leurs propositions concrètes. Le M66 semble plus préoccupé par le spectacle que par la construction d’une pensée structurée et utile à la communauté togolaise et internationale. Ses initiatives, davantage orientés vers le sensationnel que vers la réflexion, s’apparentent à des mises en scène de « cowboys » dans certains quartiers new-yorkais plutôt qu’à une contribution sérieuse aux débats mondiaux. Pour espérer franchir un jour les portes des grandes institutions internationales, le mouvement devra aller au-delà du marketing de façade et s’investir dans des actions de fond, à créer dans la réalité et la légitimité. Faute de quoi, la seule « foire » qui pourrait lui ouvrir ses portes restera sans doute, celle de l’agriculture.

Alors que toutes les associations sérieuses, crédibles et respectées participent pleinement aux travaux de la 80ᵉ session des Nations unies, un grand absent saute aux yeux : le fameux mouvement M66. Cette prétendue organisation de “résistants” s’est révélée incapable de franchir la moindre porte des instances internationales.

Et pour cause : il faut plus qu’un logo tape-à-l’œil, des slogans creux et des vidéos TikTok pour se faire reconnaître sur la scène mondiale. L’ONU, institution rigoureuse, n’ouvre pas ses portes à des improvisateurs politiques, blogueurs en mal de buzz et repris de justice recyclés en pseudo-activistes.

Pendant que les véritables acteurs de la société civile togolaise sont reçus, consultés et écoutés dans les couloirs de New York, le M66 se contente d’errer de bars en restaurants, réduits à jouer aux révolutionnaires de comptoir. Quelle humiliation pour un mouvement qui prétendait incarner l’avenir !

L’échec du M66 à New York met en lumière ce que tout le monde sait déjà :

Leur combat n’est pas démocratique mais anarchique.

Leur démarche n’est pas constructive mais destructive.

Leur organisation n’est pas citoyenne mais clandestine et incivique.

Plutôt que de siéger aux Nations unies, ils auraient mieux fait de demander un stand au Salon de l’agriculture, où leurs gesticulations auraient trouvé un public plus indulgent. Car en diplomatie comme en politique, on ne bricole pas : on construit par la crédibilité, le sérieux et l’expérience.

Pendant que Son Excellence Faure Gnassingbé et la diplomatie togolaise séduisent et renforcent le positionnement du Togo au sein de la Francophonie, de l’Union africaine et de l’ONU, le M66 s’enfonce dans le ridicule, incapable de se hisser au niveau du débat international.

Leur mise à l’écart par l’ONU est un message clair : les Nations unies ne reconnaissent pas les fauteurs de troubles, mais les bâtisseurs de paix.

Le Togo avance. Le M66 régresse. Voilà toute la différence entre ceux qui travaillent pour la Nation et ceux qui cherchent désespérément à exister par le scandale et la provocation.